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Le Petit Atelier n°4 : plus qu'un atelier de crochet, une passion.

Exercer un métier passion, c'est une chance ! Cette chance, je la savoure tous les jours, même si tout n'est pas rose dans l'entreprenariat pour être tout à fait sincère avec vous, chères lectrices, chers lecteurs.


Je suis Laetitia, la fondatrice de la marque "Le Petit Atelier n°4", je conçois et fabrique des sacs à main, des accessoires, crochetés en ficelle de jute, de lin et parfois de chanvre.

Tout commence en 2019. Consciente que je ne m'épanouissais plus du tout dans une activité que j'avais pourtant beaucoup aimée je décide de changer de vie, je quitte le l'enseignement et mes collègues.  Je ne sais pas trop vers quoi me tourner, j'ai des idées mais elles me semblent inaccessibles, je n'ai pas toujours les compétences nécessaires. Et puis je ne suis pas sûre d'avoir envie de passer mes journées penchée sur un écran d'ordinateur, dans un bureau, la tête dans les livres scientifiques. Peu à peu je prends conscience que ce qui m'a manqué pendant ces années d'enseignement c'est de "faire", de créer de mes mains.


"Faire", faire bien, faire beau, faire de mes mains, voilà ce qui me motive. Très vite mais également un peu par hasard, le crochet traverse (ou retraverse) ma vie.


À la maison, j'avais un papa qui crochetait, je l'ai souvent observé petite. Il m'a donné les bases de cette pratique alors que j'étais enfant, puis j'ai rapidement oublié ce que je jugeais être un loisir un peu daté. C'est donc tardivement que je me remets à crocheter. Certains gestes reviennent assez vite, je trouve l'activité ludique, je m'amuse, je passe le fil d'une manière ou d'une autre, j'expérimente, j'essaie des points, bref, je suis conquise. Je m'aperçois que je vais très spontanément vers mon sac à crochet et que j'y passe du temps avec plaisir, c'est une pratique méditative pour moi. C'est ainsi que le premier sac est né, en coton.


Je me lance alors dans une réflexion autour du choix des matières que j'utilise. Cette réflexion va me mener vers les matières naturelles qui ont le moins d'impact carbone possible, l'idée de travailler la ficelle de jute s'impose alors.


J'ai envie de travailler une matière qui me soit propre, qui réponde à une exigence de qualité et de conformité à certaines valeurs : la durabilité en premier lieu, la solidité et l'originalité. J'ai envie de crocheter un fil qui soit "propre" pour la planète, solide, avec une "tenue" satisfaisante pour avoir un peu de volume. Le rafia par exemple, a tendance à manquer de corps selon moi. Comme j'aime expérimenter, l'envie de travailler le lin ou le chanvre est également présente, c'est plus à l'état de projet actuellement mais j'espère faire aboutir mes recherches très bientôt.


J'ai toujours une bobine de fil et un crochet à portée de main, je ne pars jamais en voyage sans emporter mon "sac à crocheter".


L'avantage avec le crochet, c'est que l'objet est peu encombrant, il se glisse facilement dans un sac à main avec une bobine de fil. Sur un banc de jardin public, à une terrasse de café, dans le train ou le métro, partout où je vais je peux sortir mon crochet et me lancer dans une création. Je m'inspire de ce qui m'entoure, cela peut être un élément d'architecture, une toile, une sensation à la vue d'un paysage ou d'un tableau dans un musée. Les sources sont multiples. Le chemin de la création est quelquefois surprenant, quelquefois long, quelquefois fulgurant. Mais même si le résultat n'est pas nécessairement satisfaisant, l'acte de création est gratifiant, c'est ce qui m'importe.









 
 
 

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